"Nombreux sont les artistes qui puisent leur inspiration dans le légendaire breton. Des conteurs, écrivains, mais aussi musiciens, graphistes, peintres, leur imagination est foisonnante. Ce monde fantastique, le dessinateur Bruno Brucéro est tombé dedans il y a plus de 30 ans."
Bienvenue chez moi : entre 0'21 et 2'31 me voici à l'oeuvre devant les caméras de France 3 Bretagne afin d'expliquer mon travail et tout ce qui me lie au dessin et au monde de l'Imaginaire...
« L'année dernière, avec « Druiz, la prophétie perdue », le tandem Brucero-Lamour emmènait une nouvelle fois le lecteur sur les pas du druide Ananxis. S'y déroule une grande saga où peuples et personnages se situent entre le réel et l'imaginaire, où la civilisation bretonne apparaît avec ses moeurs et ses coutumes, ses guerres, ses combats, ses croyances et ses rêves. »
« C'est là, dans un vieux corps de ferme en pierres de taille, loin du tumulte de la ville, que Brucero s'est enraciné il y a peu. « J'aime l'idée de revenir aux sources. Ici, je sens que je peux faire quelque chose. Instinctivement, j'ai senti que je pouvais y abriter mon monde. » Un monde qui a mûri et s'est construit avec le temps. Car l'homme est de ces artistes qui se sont construits seuls. « Je suis plutôt autodidacte, confirme-t-il. J'ai eu pour formation le fait de ne pas en avoir. »
« Il plonge le lecteur dans les mystères des légendes celtiques et de l’apprentissage des connaissances de la nature. Brucero enlumine le tout d'illustrations, pour une immersion réaliste réussie. Elfes, dragons et fées accompagnent visuellement tout au long du livre le jeune Ananxis dans sa quête initiatique de la connaissance. Un glossaire nécessaire pour une bonne compréhension des termes utilisés se trouve en fin d'album. Il facilite grandement l'immersion dans le monde des légendes celtiques, car les clés pour le comprendre sont de moins en moins nombreuses. Ce « grimoire » plaira aux amateurs de légendes celtiques et plus largement à ceux qui apprécient les origines de l’heroïc-fantasy. »
« Pourquoi faut-il absolument passer voir votre exposition ?
Je vais plutôt répondre par une pirouette. Je vais vous expliquer pourquoi il ne faudrait pas voir mon expo ! D’abord parce que vous risqueriez d’être surpris, peut-être même transformé, or ce n’est pas toujours très bon d'être transformé. Certaines certitudes risquent d’être ébranlées, bousculées... Ensuite, parce qu’il y a un phénomène de contagion, un charme qui pourrait envoûter le visiteur avec des images addictives. Si l’on est normalement constitué, on ne peut pas ressortir indemne, au-delà du dessin, des couleurs, c’est toute une culture qui s’offre et dont on ne peut tirer aucune certitude. Juste des rêves, des impressions, des émotions ! »
Une interview de Brucero filmée durant le festival de Chalonnes sur Loire les 9 et 10 février 2013, pour lequel l'artiste avait réalisé l'affiche.
L'occasion d'en apprendre davantage sur ceux qui l'ont inspiré, sa façon de travailler et la place du dessin dans sa vie (ou inversement).
« La culture celtique, c'est la toile de fond de mon univers
Un korrigan sur une pochette de disque ? Non, vous ne rêvez pas. Daonet pour son nouvel album Donemat a fait appel au monde imaginaire et onirique de l’artiste illustrateur du petit peuple, magicien de l’image : j’ai nommé Brucéro. Ce dernier baigne dans le chaudron de la culture celtique, créant un univers de fées, de paysages, de trolls et de korrigans, envoûtant. Explorant les contrées musicales du trio rock nantais, il a façonné un personnage, reflétant l’âme de Daonet : puissant, facétieux et dynamique. Brucéro vous révèle les coulisses et la genèse de sa création pour le groupe.
« Entre biographie merveilleuse, Merlin est décortiqué au fil de des rencontres, avec Arthur ou la fée, sa vie dans le milieu de la forêt et des plantes, avec des réflexions d'Emma Jung pour supporter le tout, on se retrouve avec un livre qui tient finalement moins de la BD que du livre documentaire.
Avec un tel titre, cependant, on ne cible pas n'importe qui. Et pourtant, on se laisse prendre au double jeu et au plaisir d'une plume qui narre les aventures magiques et une autre qui signe les dessins d'un trait fin et... enchanteur. Je sais, ça parait simple mais finalement les dessins enchantent. »
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